«Le haut débit est une infrastructure essentielle pour la compétitivité du Maroc et les politiques publiques doivent promouvoir un environnement favorable à l'investissement».
Ce postulat avancé par Didier Lévy, directeur au sein du cabinet de conseils en stratégie Arthur D. Little, annonce les enjeux auxquels sera confronté le Royaume en termes de développement de la fibre optique.
C'est en effet en marge de la 5ème édition du FTTH Council Mena, assise de la Télécommunication, qui s'est tenue à Marrakech en fin novembre, que le réputé cabinet en stratégie a émis certaines recommandations afin d'aiguiller le Maroc en la matière. Les spécialistes d'Arthur D. Little ont défini cinq stratégies nationales majeures pour exploiter toutes les potentialités de la fibre optique et précise que le Maroc doit impérativement choisir l'orientation qui lui semble la plus adaptée.
Pour ce faire, il convient de répondre à des questions clés telles que :
Quel modèle d'infrastructure global choisir?
Quel modèle de déploiement adopté (des zones denses, moyennement denses ou rurales)?
Et enfin, pour quel modèle de financement opter (privé, hybride, public)?
Définir cette stratégie fera du Maroc «un fer de lance dans le haut débit» surenchérit Karim Taga, responsable au sein du cabinet Arthur D. Little. Le Royaume, qui mise sur le développement des réseaux haut débit mobile et fixe, vise une couverture nationale de 100 Mbit/s et plus, pour 50% de la population d'ici 15 ans, selon des informations fournies par le site BFM.
Un enjeu de taille compte tenu des répercussions économiques escomptées. Outre une création d'emplois, le développement du haut débit a le mérite de stimuler la diversification de l'économie, selon le cabinet de stratégie. Les petites et moyennes entreprises seront ainsi les premières à bénéficier de ces nouveaux services.
Source : Medias 24
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